Grande distribution

Dinosaure de Santiago Codon Gras

Du 8 au 10 novembre 2023, 6 représentations 

Si les dinosaures avaient pu parler et réfléchir comme nous, auraient-ils pu prévoir leur extinction ? Est-ce que des créatures aussi glorieuses, gigantesques, nombreuses et dominantes, issues de centaines de millions d’années de prospérité, n’auraient pu arriver à une autre conclusion que celle d’une existence éternelle ?

Dinosaure est un questionnement sur nous, sur le pouvoir, la civilisation, l’hubris, sur la nécessité d’évoluer et conquérir de nouveaux royaumes. Car une infime partie des dinosaures vivent encore parmi nous. Modestement, les oiseaux ont conquis les cieux et nous invitent à lever le regard vers un lendemain possible. 

L’envahissement de l’être (danser avec Duras) de Thomas Lebrun

Du 14 au 16 décembre 2023, 3 représentations

Auteure française majeure de la seconde moitié du XXe siècle, Marguerite Duras est, entre autres, fascinante pour ses remarques et réparties lors d’entretiens où elle raconte son rapport à la création, à la musique et à l’écriture de ses livres. Ces paroles, Thomas Lebrun les écoute régulièrement depuis plusieurs années. De cette relation invisible naît L’envahissement de l’être (danser avec Duras), véritable discussion entre l’écrivaine et le chorégraphe, entre lui et le public, entre le sens et le sensible.

Pour un temps sois peu de Laurène Marx, Fanny Sintès / cie Je t’accapare

Du 17 au 19 janvier 2024, 3 représentations

Pour un temps sois peu est une histoire de femme trans par le détail. Les détails dangereux, les détails cruels, mais les détails réels racontés par une personne qui l’a vécue, vraiment vécue. Dans sa chair et dans son amitié. Et pas une énième histoire fantasmée, écrite ou jouée par un ou une non-trans. 

Cie Je t’accapare feat. Collectif FAIR-E

Soirée spéciale samedi 20 janvier 2024

Une meuf et son chien, des histoires de prolo, des histoires de trans prolo, du rap queer, mais pas que, des discussions entre potes sur le classisme, l’élitisme et le RSA pour une soirée sous le signe de nos vies pour une fois et pas celles des autres… 

Programme :

• Jag et Johnny (lecture performée),
• Dans mon dessin spectacle de Jenny Victoire Charreton,
• Rencontre avec Laurène Marx et ses invité·es,
• Rok et Dudu + Sylvestre (concert rap),
• Puzz Mama et Sisyphe (concert rap),
• Show case de Jenny Victoire (concert).

The Passion of Andrea 2 de Simone Mousset

Du 23 au 24 février 2024, 2 représentations

C’est comme essayer de garder en main une savonnette mouillée. C’est la solution qui ne cesse de nous échapper. C’est tout à la fois un tour de magie, un jeu mortel, une performance dansée, une farce, une comédie musicale et un monologue de science-fiction. Se faisant passer pour la suite d’une version antérieure, inexistante, The Passion of Andrea 2 est une escroquerie délicieuse qui traite du sentiment de malaise, de l’incapacité à comprendre, d’un désir d’autre chose.

Performeureuses d’Hortense Belhôte

Du 14 au 16 mars 2024, 4 représentations 

Cette conférence propose de revisiter l’histoire de la « performance » en danse contemporaine en l’inscrivant dans une histoire mondiale des corps en mouvement. Une histoire de la performance est-elle seulement possible ? Très vite les bibliothèques ne suffisent plus. Il va falloir se déplacer. Car de la revue nègre de Joséphine au gamelan balinais, le regard sur la performance en France a évolué au cours du xxe siècle au contact des cultures étrangères, dans un cadre colonial et post-colonial qui a pris soin de dissimuler ses sources. Entre redécouvertes et associations, comment les liens perdus se recomposent-ils aujourd’hui grâce à la performance ?

Nulle part est un endroit de Nach

Du 18 au 20 avril 2024, 4 représentations

Conteuse plutôt que krumpeuse, Nach livre à travers cette conférence dansée un autoportrait et retrace son parcours, de ses débuts au sein de la communauté krump à ses explorations plurielles sur les plateaux de théâtre et ailleurs, en passant par ses expérimentations avec ce qu’elle nomme des « expressions et esthétiques transcendantes », telles que le flamenco, le butoh, les rituels chamaniques ou encore la pratique du clown. À l’image de la sculpture de Richard Baguié du même nom, cette conférence dansée superpose des éléments étrangers pour les abandonner et les réinventer. Nach fait ainsi de la non-identité de la banlieue son identité unique, faire de nulle part son endroit.